Raphaël Lerays

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Réalisateur
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Animation
Scénographie
Dessin
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Raphaël Lerays
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DÉPASSER, SE DÉPASSER

FILM D'ANIMATION DIFFUSÉ DANS L'EXPOSITION 'CORPS ET SPORT', À LA CITÉ DES SCIENCES ET DE L'INDUSTRIE (PARIS)



Réalisation d’un film d’animation, pour l’exposition ‘Corps et sport’, à la Cité des Sciences et de l’Industrie (Paris, 75)
Production : Universcience
Enregistrement voix Isabelle Queval : Scopitone

*

La voix off d'Isabelle Queval évoque la question des limites et des seuils. A partir de quel seuil une prothèse dénature-t-elle la performance, et la nature humaine ? Jusqu'à quelle limite les aptitudes peuvent-elles être améliorées par des substances avant que l'on ne parle de dopage ? Les exemples de modification et de consolidations du corps humain pullulent, et le sport de haut niveau interroge sans cesse sur les limites acceptables de telles pratiques.

Ces seuils et ces limites sont culturels, décrétés, ré-appréciés au fil des temps... La plupart des évolutions futures de la condition humaine adviennent de manière progressive, floue. Certaines d'entre elles s'installent dans nos vies sans que nous ayons vraiment conscience des changements (des révolutions?) qu'elles représentent.

Le film met en scène ces questionnements.

Deux types de dessins : D'une part des « croquis animés », sortes de plans pris sur le vif et montrant des scènes quotidiennes et assez banales. D'autre part des évocations plus stylisées du geste sportif, insistant sur l'aspect chorégraphique des mouvements, davantage que sur leur mimétisme 'motion capture'.

Grâce aux croquis animés : Evoquer, en creux, la performance, le dépassement de soi et les moyens quotidiens que nous avons d'y parvenir.

Par les animations stylisées : Les corps fusionnent, ou se scindent ; le point de vue est dynamique, toujours en mouvement autour de son sujet (au centre de son sujet). C'est le lieu des possibles, des utopies, des limites repoussées, et de la métamorphose des corps. Ces animations font l'objet d'une documentation, bien sûr, mais la tonalité de ces séquences est beaucoup moins réaliste que celle des croquis animés, et lorgne vers un rendu plus expressionniste.

Sur le rythme du film : L'enjeu est d'illustrer les propos de la philosophe, sans distraire le spectateur outre mesure, afin qu'il ne perde pas le fil du discours. L'idée, dans l'ensemble, est de livrer des images qui posent question « après coup », mais qui montrent des choses presque banales, en restant assujetties à la parole.