Raphaël Lerays

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Raphaël Lerays
46 rue Chanoine Larose
44100 Nantes (France)


AU FIL DES ARAIGNÉES

EXPOSITION TEMPORAIRE AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE NANTES

En collaboration avec Les Designers Graphiques



Délicatesse, ingéniosité, beauté... sont des qualificatifs qui sont, peut-être, rarement employés pour évoquer les araignées. Pourtant, notre proposition scénographique et graphique s’appuie sur ces caractères fascinant de l’araignée, et tâche de les faire ressentir au public.

*

LA TOILE

La toile d’araignée a une grande importance dans le dispositif scénographique. Elle parle de l’animal « en creux », en montrant son habitat, son travail d’architecte... D’une façon stylisée mais assez facilement reconnaissable. Pas de simili-toiles « gluantes » à la Halloween ici – l’évocation proposée s’inspire plutôt du travail de certains plasticiens, autant que d’un petit inventaire des formes souvent très belles que prennent les toiles d’araignées.

CIRCULATIONS

Le plan d’ensemble est assez libre. Pas de cloisonnement lourd, mais plutôt un séquençage de la visite, au moyen de guides visuels discrets (Couleur du sol changeant à chaque thème, panneaux des contenus disposés en guise de séparation...).

La cloison courbe existante est supprimée, car plus la salle d’exposition est rectiligne, orthonormée, dépouillée, plus elle constitue un support de choix pour y implanter la toile. Tout comme les véritables toiles modifient le lieu auquel elles s’arriment, la toile de cette exposition perturbera la lecture que le public a de la salle.

IMAGES

Quelques agrandissements de gravures représentant des araignées rampent sur certains murs. Le jeu sur les aplats, qui rappellent davantage le dessin que la photo, et la coloration inhabituelle de ces animaux géants en donnent une vision décalée, intrigante. Ces visuels sont choisis et réalisés pour interpeler le visiteur sans l’effrayer.

NUANCIER

Certains murs de l’exposition sont entièrement colorés. Y sont reproduites des gravures d’araignées. Les teintes de ces surfaces murales sont assez vives, sans être criardes. Ce ne sont sans doute pas les couleurs auxquelles on pense en premier quand on évoque les araignées, et pourtant de nombreuses espèces d’araignées ont réellement des couleurs chatoyantes. L’ensemble pose une ambiance vive, fraîche et colorée. Sur ces fonds se détache parfois les lignes de la toile.

Pour le reste, les éléments de l’exposition sont neutres. Les sols sont recouverts de nuances de gris qui varient, s’éclaircissant à mesure de la progression vers la fin du parcours. Les mobiliers créés pour l’exposition sont aussi neutres en couleur (les terrariums, la paillasse...).

*

SYNOPSIS DE LA VISITE

LE SAS D’ENTRÉE, ET AVANT
Surprendre le visiteur

A l’approche de la salle d’exposition temporaire, le visiteur repère une sorte de tissage, qui forme une nappe et se glisse sous le linteau de l’entrée. Ce réseau tend ses fils assez loin dans la salle de minéralogie, mais se densifie beaucoup en pénétrant dans la salle des araignées. On a naturellement envie de le suivre, de voir jusqu’où il se ramifie...

Le réseau de fils guide le visiteur vers l’exposition temporaire.

Le passage d’accès à l’exposition temporaire forme une chicane qui, sur la droite, est toute envahie des fils que l’on suivait depuis la minéralogie. On ne peut emprunter ce passage que par la gauche, où il s’ouvre immédiatement après sur le premier chapitre du parcours.

Partie 1
LES BASES

L’aménagement de la salle est assez ouvert, très peu cloisonné. Seuls les panneaux des contenus qui jouxtent chacun des modules d’exposition obstruent —partiellement— la vue.
?En tournant au coin du passage d’entrée, le visiteur tombe immédiatement sur un très grand aplat coloré, qui couvre tout le mur de gauche. Ce grand visuel donne sa dominante colorée à la salle d’exposition, et joue sur un effet de surprise, notamment parce qu’il est occupé, dans un des angles, par une gravure d’araignée très agrandie.

Déambulant dans cette zone, on passe successivement près des quatre modules de la première partie. En « toile de fond », face au mur coloré, l’enchevêtrement de fils que l’on pistait depuis la minéralogie semble avoir transpercé le volume du sas d’accès, et coure à présent le long du mur et du plafond.

Ce motif de fils d’araignées se retrouve d’ailleurs en d’autres endroits de la scénographie : Les panneaux des contenus sont suspendus à des fils (du même type que celui qui forme la toile), et certains mobiliers sont aussi pris dans le réseau de lignes qui divisent l’espace d’exposition, le découpent par obliques...

L’ensemble tient plus du graphisme tridimensionnel que du cloisonnement « en dur ». Mais, comme un fil rouge, il participe à guider le visiteur, à orienter ses pas d’un module à l’autre et d’une thématique à la suivante.

Pour chaque partie, un type de panneau particulier sert d’entrée en matière. Sur ces formats cohabitent contenus graphiques, textuels et vidéos. Ces panneaux, d’aspect monolythique, sont mis en œuvre différemment des autres, il sont plus épais, et reposent à même le sol de la salle d’exposition.

Une version braille de certains textes y est aussi installée, sur une réglette horizontale (orientation impérative pour le braille) accolée au panneau.

Partie 2
L’EXPLORATION

Cette partie se situe volontairement au centre de la salle d’exposition, afin que le chapitre « exploration » ne soit pas découvert d’un seul tenant par le visiteur. Il faut en effet passer la porte centrale, qui fait face au grand terrarium des néphiles, pour découvrir l’intégralité de ce deuxième thème. On est bel et bien dans une découverte, une exploration.

Un deuxième mur coloré, d’une teinte différente que le précédent, flanque la pièce sur son côté gauche. En faisant volte-face, le visiteur découvre, dans un second temps, un troisième aplat de couleur, en prolongement de l’espace de médiation.

Certains modules sont adossés aux murs, d’autres sont placés de sorte qu’on puisse tourner autour.

A l’articulation entre cette partie et la dernière, se trouve le grand terrarium des néphiles. Il occupe une position centrale dans la seconde salle d’exposition, pour que les animaux puissent être observés depuis tous les côtés. Placé dans l’axe longitudinal de la salle, il est vu depuis presque tous les points du parcours.

La toile vient frôler ce grand bloc de verre, il est donc intimement lié au dispositif scénographique.
?L’ESPACE DE MÉDIATION
Une longue paillasse, très simple et fonctionnelle comme un équipement de laboratoire, longe le mur de droite. Ce secteur est repéré par une teinte de gris plus claire. Des faïences d’un gris très clair tapissent la paillasse, sur laquelle de petits terrariums sont disposés.
 
La paillasse est agencée de manière à ce qu’il soit facile de réunir une petite assistance tout autour, pour faire une observation en groupe, ou un court exposé. Le mur qui sert d’arrière-plan à cet espace de médiation est équipé d’un grand support sur lequel des contenus éphémères peuvent être placardés, en fonction des interventions du moment.

Partie 3
LA CONFRONTATION

Au-delà du grand terrarium, les quatre derniers modules occupent le fond de la salle. Ils amènent le visiteur jusqu’à la sortie de la zone d’exposition temporaire, et, là encore, la toile rampant au plafond sert d’amorce, pour annoncer la suite du parcours, située dans la galerie « actus ».

Partie 4?VERS LA GALERIE « ACTUS »

Le réseau de liens qui accompagnait la visite dans la salle d’exposition temporaire se poursuit, très ténu, plus distendu, dans le péristyle, et jusqu’à la galerie « actus ». La toile peut traverser le péristyle dans toute sa hauteur, pour que le visiteur lève les yeux et (re)découvre la verticalité de ce lieu.

A l’intérieur de la galerie « actus », le dispositif scénographique est très simple, c’est une déclinaison des designs du corps principal de l’exposition. La toile termine son tracé dans cette petite salle, après avoir traversé le péristyle.

Partie 5 EXTÉRIEURS
Le péristyle

Dans le péristyle, un très grand visuel en triptyque(gravures d’araignées très colorées, comme précédemment) est affiché au mur. Sa couleur dominante est sombre, pour contraster avec le nuancier de l’exposition d’une part, et aussi pour faciliter un effet visuel particulier, observable par le public qui arrive au musée depuis la rue Voltaire : Des petites pastilles de surface réfléchissante ou très lumineuse sont disposées d’après le modèle des gouttelettes de rosée, qui s’accrochent comme des perles aux toiles d’araignées. Le tracé des fils de la toile n’est pas représenté, mais on le devine malgré tout.