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DEPASSER, SE DEPASSER
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CENDRES DE NOS REVES
LANDES DE BRETAGNE
STRIP TRIPS
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PLUMES DE DINOSAURES #2
TOUS DE SORTIE
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PLUMES DE DINOSAURES
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BESTIAIRE IMAGINAIRE
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PLAISIRS DE L'EAU
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MOULIN DU RITOIR - GFX
MOULIN DU RITOIR - SCENO
MOULIN VILLEVEQUE #2
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L'HOMME QUI AVAIT PERDU...
QUELQUES DESSINS ANIMES...
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CHATEAU D'OUDON - SCENO
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LOIRE SUBAQUATIQUE
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2009
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LE VELO D'ADELE
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2008
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KEKÇA POESIE
COMICS WORLD EXPO
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REPLI
TERRE DE SCHISTE
2006
2005
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2003
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PERRIERES > APS
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COMEDIE ENFANTINE
TRAIN FANTOME
2001
CALDERON
LULU
SO WHAT
CHAUMONT 2
SOURCE
2000
CHAUMONT 1
1999
C42
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ADRESSES CONNEXES
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TOUS DE SORTIE
EXPOSITION TEMPORAIRE À L'ÉCOMUSÉE DU PAYS DE RENNES En collaboration avec Kerozen (graphisme)
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Tous de sorties - Exposition temporaire à l’écomusée du Pays de Rennes (Rennes). En collaboration avec Kerozen
Partis pris scénographiques
• Structure en réseau
Le programme de l'exposition prévoit une organisation en réseau, dans laquelle les objets et contenus ne sont pas présentés chronologiquement mais par thématiques. Les informations temporelles (sur l'évolution des loisirs, sur les changements de comportements des personnes) seront précisées au cas par cas. Ce parti pris du réseau "ouvert" nous semble bien adapté pour mettre le visiteur en situation de "papillonner" réellement entre les différents secteurs de l'exposition. Losque l'on parle de sortie, cette liberté de choix est importante, et doit être ressentie clairement par le public.
• Déambuler à loisir
Laisser une grande liberté de mouvement au visiteur, la liberté étant une dimension incontournable du loisir et des sorties. Il en résulte un plan assez ouvert, aux circulations assez lâches, sans ordre de visite directif.
La configuration du plan offre des détours, des surprises, des rebondissements... en même temps qu'une grande lisibilité. Les méandres du parcours ne sont pas anxiogènes, ils évoquent plutôt l'exploration, le jeu
• Installations praticables
Une partie des installations sera conçue pour que le visiteur puisse réellement en profiter : regarder un film, essayer un jeu, boire un verre, écouter de la musique ou en jouer... Cette dimension praticable influence le dessin du mobilier de l'exposition : Il est conçu pour aider l'usager à adopter la posture du corps correspondant à telle ou telle activité ; De ce seul point de vue, les assises, tables, etc. seront donc des reproductions assez fidèles. Par contre leur facture sera contemporaine, et assez sobre et neutre, pour qu'il n'y ait pas de confusion entre l'ancien et le nouveau lors de la visite.
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Concept général
Autour d'une agora centrale, qui comprend une piste de bal et une petite guinguette, se développe tout un éventail de petits lieux, chacun associé à un type de sortie particulier.
Le public est convié d'une part à profiter réellement de quelques équipements simples mis à sa disposition (en ce sens c'est peut-être une exposition dans laquelle on flâne plus qu'à l'habitude), et d'autre part à vivre les étapes du parcours comme autant d'occasions de "jouer à", et de se divertir.
La piste de bal et la guinguette sont placés au milieu de l'exposition, alignés sur le volume de la salle, comme en majesté. Sur le pourtour se déploient de plus petits espaces, qui entourent l'agora centrale et qui, chacun à sa manière, varient le ton en accord avec les thèmes proposés.
Les passages
Une attention particulière est portée à la façon de passer d'un lieu à l'autre. Les espaces décrits n'ont rien d'extraordinaire, pris séparément. Si la plupart constituaient jadis une nouveauté (cinéma, caravane, etc.), aujourd'hui ils nous semblent bien banals. Mais les entrées / sorties de certains lieux susciteront une situation insolite. Comme autant d'occasion de “jouer à”, de se mettre en scène, et donc d'adopter un point de vue décalé sur les activités et décors, ces articulations entre espaces seront scénographiées avec soin, et peut-être avec moins de neutralité que les espaces eux-mêmes.
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Synopsis de la visite
Passées les portes du sas de la salle, on emprunte une sorte de ruelle assez verticale, peu longue, avec en perspective une petite piste de bal, aux lumières multicolores. On reconnait un extérieur à quelques signes disséminés ça et là : De la lumière filtre à travers les persiennes d'un volet, et une légère patine couvre les murs.
Sans le savoir, on traverse ici une introduction au premier thème de l'exposition, les fêtes publiques. Des confettis et serpentins jonchent le sol, et des sortes de lampions sont suspendus entre les bâtiments. De part et d'autre, une série d'affiches placardées aux murs évoquent quelques rassemblements urbains. On ne sait si on a manqué un meeting politique, un défilé de carnaval ou un 14 juillet, mais les traces de la liesse populaire sont flagrantes.
Après s'être attardé un moment dans cette ruelle, le visiteur s'avance vers la piste, tout au centre de la salle d'exposition.
La piste de bal
C'est l'élément central du dispositif. Elle sert d'articulation entre les thèmes, le visiteur y reviendra probablement plusieurs fois en navigant d'un espace à l'autre.
C'est une vraie piste, avec un plancher qui craque légèrement quand on y marche. Une courte rampe permet à tous les publics d'y monter. Le plancher est entouré de mâts, auxquels sont suspendus des guirlandes de fanions et de loupiotes colorées. Cela crée un ciel lumineux et bariolé, assez gai, et que l'on aperçoit dès qu'on entre dans l'exposition.
A la piste est adossée, du côté opposé à l'entrée de l'exposition, à la terrasse de la guinguette.
Aux quatre coins de la piste carrée, sont postées des silhouettes endimanchées : Ce sont des costumes de bal, protégés par des voiles d'étamine, ce qui rend leur présence légèrement fantomatique, comme prêts à prendre leur tour de danse, au centre de la salle. Sans connaître encore les moyens que l'exposition consacrera à la médiation, l'idéal serait que cette piste soit parfois utilisée (pour des danses, ou d'autres jeux nécessitant un plateau - peut-être des rendez-vous avec le public, à dates fixes, pour apprendre quelques pas de danse ?). Plus la surface de la piste se patinera au fil de la vie de l'exposition, plus elle sera belle.
Autour de cette place centrale, les pans de murs servent également de supports d'affichage pour certains des panneaux “focus thématiques”. Cependant, dans l'ensemble, la périphérie de l'esplanade est assez neutre, pour mettre en valeur ce qui se passe en son centre.
La guinguette
Comme pour la piste de bal, cet aménagement est à la fois très simple et fonctionnel : C'est une vraie guinguette, qui permet à qui veut de s'assoir un moment... soit en fin de visite pour se reposer, soit à mi-parcours, soit toutes les 3 minutes pour remplir un questionnaire sur l'expo. Des bancs sont installées, l'un d'entre eux fait face au kiosque et annonce ainsi le lien qui sera fait ensuite entre la pratique musicale populaire et les bals.
Si la guinguette devient un lieu de rencontre et de vie, et offre une occasion “d'être ensemble”, elle aura rempli son rôle. Ce lieu et le café sont séparés par un bloc faisant office de cloisonnement, dans lequel sont présentés quelques objets, en rapport notamment avec l'univers auquel le kiosque, tout proche, fait allusion.
Fêtes publiques
Aucun ordre particulier n'est imposé dans la visite, mais c'est ce thème que le public aborde probablement en premier, y accédant depuis la piste de bal.
Comme pour la ruelle, le volume de ces espaces et assez vertical, assez haut, pour rappeller celui d'une rue ou d'une place extérieure. La devanture d'une boutique, reconstituée de façon stylisée, s'ouvre sur la côté gauche en entrant. Sans savoir exactement de quel magasin il s'agit, le visiteur peut jouer les badauds, et observer ce qui est montré en vitrine. Costumes, affiches, photos... parlent des rendez-vous urbains du siècle passé. Cet espace est assez dégagé, et comme dans la ruelle certains signes évoquent le dehors : Un candélabre de la ville de Rennes surplombe la scène, illuminée à la manière d'un éclairage urbain.
En guise d'effets lumineux, la référence à la fête pourrait ici être soulignée par les éclairs colorés des fusées d'un feu d'artifice, avec le bruit des détonations diffusées faiblement, comme entendues de loin. Ces éléments audiovisuels sont discrets, ils font partie de l'arrière plan de l'image scénographique globale.
Le mur du fond de cette salle est doublé d'une palissade, en planches de bois assez grossières. Cette palissade sert de support d'affichage, à la fois pour des documents 2D mais aussi, le cas échéant, pour de petit objets en volume, enfermés alors dans des sortes de niches, en creux dans la paroi. Les planches constituant cette palissade changent, à mesure qu'elles quittent les devantures de magasins pour s'approcher des attractions. Elles se parent de couleurs vives, de motifs circassiens...
S'éloignant de ce premier sous-thème, le visiteur se dirige vers des décors plus chargés, plus étranges... on passe ainsi du monde urbain à celui des attractions.
Attractions
La facture des cloisons et des supports change peu à peu, la décoration s'alourdit, en même temps qu'elle semble plus éphémère, plus "nomade".
Sur la droite, deux avions de manège survolent la scène, penchés en virant le long du mur. Ils font écho aux affiches présentant les meetings aériens, évoqués dans le thème précédent. Il sont mis en situation, juchés sur des structures métalliques. Ainsi leur présentation est plus dynamique, et leur volume empiète moins sur la pièce.
La paroi du fond imite celle d'une baraque de foire, avec d'un côté des animaux empaillés enfermés dans une cage, et de l'autre l'entrée de ce qui ressemble à un entresort (ou une maison hantée), ces attractions misant sur le sensationnel, qui pullulaient dans les fêtes foraines. Laissant la cage sur sa droite, le visiteur entre dans le passage et là, tombe nez-à-nez avec le lion, dont il ne voyait que le profil l'instant d'avant.
La "gueule" béante dans laquelle on entre et ce dernier objet font le lien entre le monde forain et le cinéma, dans lequel le visiteur va déboucher un peu par surprise. Le cinéma, à ses débuts, faisait partie des attractions avant d'obtenir ses lettres de noblesse. Cette approche fait donc allusion au “pré-cinéma”, celui des frères Lumière, de Méliès, qu'on allait découvrir dans les foires.
Le cinéma
Une fois passée la "porte" de l'attraction, le visiteur est peut-être pris au dépourvu, à cause du changement brusque de registre auquel il assiste : Il s'attendait à une baraque de foire, et le voilà dans une salle de spectacle des plus classiques. Immédiatement à sa droite, un balcon à balustres (rappelant la configuration des anciennes grandes salles de projection) longe le mur, sur lequel est installé un projecteur de cinéma, diffusant en boucle sur le mur un extrait de film ancien. Le balcon n'est pas bien grand, et non accessible au public. Il résonne du bruit caractéristique de la pellicule dans la machine.
Le petit projecteur de cinéma est placé sur un socle de bois, dans lequel est enfermé un vidéoprojecteur (ventilation à assurer ici), braqué sur le mur. De cette manière, le spectateur aura réellement l'impression que le faisceau lumineux surgit de l'ancien appareil.
Le théâtre
Tous les murs sont rouges, et une série de fauteuils, rouges eux aussi, sont alignés en face d'une petite scène de théâtre. Deux univers cohabitent donc ici, le cinéma et le théâtre, ce qui était chose courante au début du siècle dernier.
Les maisons closes
Un recoin consacré aux maisons closes est aménagé, en face du passage qui vient des attractions. Il se trouve dans un cul-de-sac, et sera peut-être dissimulé légèrement par un rideau. De cette manière, un avertissement pourra être affiché, si des contenus s'adressent à un public averti. Cette petite mise en scène participera de la mise en situation de ce thème, qui, s'il reste sans doute anecdotique au sein de l'exposition, prendra, du fait de ces quelques précautions, un ton un peu clandestin, voire sulfureux.
Le petit panneau sur lequel est écrit l'avertissement est suspendu à des chaînettes, un peu en avant de l'entrée de cette alcôve. On passe dessous, on contourne un lourd rideau, puis on se trouve devant un petit pan de mur noir, décoré d'arabesques rouges. Une ou plusieurs fenêtres sont ménagées dans cette cloison, par lesquels on peut jeter un oeil : Une petite pièce, elle aussi habillée de rideaux, et une porte qui semble être l'entrée de la maison close. Quelques objets sont montrés là, dans une semi-pénombre.
Le café
Au verso du bloc auquel s'appuie la guinguette, se trouve l'espace dévolu aux "lieux sportifs". La plupart des lieux mentionnés ici sont immenses (stade, hippodrome, vélodrome etc), ils sont donc évoqués "à distance", via une multitude d'affichages tels qu'on en trouve dans les cafés des sports.
Comme pour les autres lieux, l'évocation du café se fait par le truchement de quelques éléments, reconstitués de façon assez sobre. On ne reconstitue pas exactement un café tel qu'il en existait jadis, on propose une configuration spatiale qui permette d'en comprendre les usages, les pratiques.
Un bar jouxte la bloc central, sur lequel les colonnes d'une tireuse sont installées, ainsi qu'une caisse enregistreuse. En arrière plan, dans l'étagère où sont habituellement alignés les verres et les bouteilles, des objets sont exposés en vitrine, ceux-là directement liés à l'univers des cafés.
C'est plutôt en périphérie de cet espace que les lieux sportifs à proprement parler sont présentés, surtout à partir de documents 2D. Ici, une radio diffuse les résultats des courses. Là, un accrochage mural montre des documents historiques, comme les murs de cartes postales, d'affiches et de trophées divers que l'on trouve dans les vrais établissements.
En face du bar, pour dissimuler la grande double-porte, une grande image est suspendue, qui montre la devanture ou l'intérieur d'un café emblématique de la ville de Rennes.
Sur certaines tables, soit des jeux réels sont mis à disposition du public (loto, dominos, cartes à jouer, etc.), soit des documents sont présentés à plat, protégés par une vitre, ce qui permet de les regarder tout en s'accoudant à la table. A disposition dans un casier “servez-vous” : un feuillet imprimé sur papier de base, avec les règles de quelques jeux de carte oubliés, mais qui furent jadis à la mode.
Face au passage qui menait du théâtre à l'intérieur du café, une ouverture est pratiquée dans la cloison. Une sorte de moucharabieh de bois laisse entrevoir la salle suivante. En passant cette ouverture, on s'apercevra que cette drôle de cloison est un espalier.
Pratiques amateurs
La salle suivante est bordée de part et d'autre par des bancs en bois et des sortes de casiers-armoires. La volumétrie générale est familière, et rappelle celle d'un vestiaire ou d'une petite salle d'entraînement.
Les objets ou images qui parlent de l'essor des pratiques amateurs sont disposés là, parfois comme des trophées, parfois comme des effets personnels entassés pêle-mêle dans les casiers… Pas d'objets très volumineux dans cette section, la plupart sont donc enfermés dans les armoires. La forme des murs extérieurs de la salle d'exposition est mise à contribution : Chaque alcôve est dédiée particulièrement à une discipline.
Le kiosque : Les fanfares
Au sortir des pratiques amateurs, on traverse le kiosque comme une sorte de sas : Il sert d'articulation entre ce thème (musique jouée par des amateurs), et le suivant qui emmène le visiteur à l'extérieur, pour une sortie dans les parcs.
Sa couverture pentagonale s'appuie sur cinq poteaux, sur lesquels sont fixés cinq instruments de musique caractéristiques d'une fanfare. Le visiteur, se plaçant devant un poteau, peut appuyer sur un bouton-poussoir, et immédiatement le son de l'instrument est diffusé, jouant sa partition dans un morceau de fanfare. Un visiteur seul ne peut pas actionner tous les instruments en même temps ; il faut donc être cinq personnes sous le kiosque pour écouter l'arrangement musical dans sa version complète.
D'une part ce dispositif permet d'isoler ou d'assembler les sonorités des instruments, pour mieux saisir la structure sonore de cette musique. D'autre part il convie les visiteurs à se regrouper, et à “jouer ensemble” le temps d'un morceau.
Le côté du pentagone qui est contre le mur est recouvert d'un agrandissement photo, montrant une vue d'un jardin rennais. Le kiosque se trouve également à proximité immédiate de la piste de danse et de la guinguette, autant de micro-architectures extérieures dédiées au divertissement.
Une fois traversé le kiosque, on arrive dans le quatrième espace périphérique, tout en longueur, le plein air.
Plein air
En sortant du kiosque, on passe d'un volume couvert, circonscrit, à une étendue plus généreuse, qui s'étire le long d'un des grands côté de la salle d'exposition. Cette sorte de passage est éventuellement clos sur la droite par une haute claie, qui fonctionne comme un moucharabieh et filtre la vue vers l'espace central de l'exposition.
Sur la gauche, un long plateau court le long du mur. Partant du kiosque, et légèrement incliné, il dégringole vers le fond de la salle, et une série d'objets qui sont autant de moyens de locomotion semblent dévaler cette pente, à une distance toujours croissante de la ville. On pourrait y voir une route de campagne vue en coupe, route qui mènera, plus loin, au bord de mer.
La cavalcade des landeaux / vélos / motos constitue le centre de gravité de cette partie, mais d'autre objets et documents 2D parsèment les parois de cette voie.
La mer
En arrivant au coin de la cloison qui sépare l'espace 4a de la piste de danse, on découvre une dernière salle qui surprend d'abord par son étendue : Cet effet visuel est obtenu en tapissant les cloisons de l'espace 4b de grands miroirs, qui, disposés à environ 45°, reflètent chacun l'image de l'autre, démultipliant en trompe-l'oeil ce dernier tableau de l'exposition.
Une grande affiche est accrochée en hauteur, et une estacade longe l'un des miroirs. Cette structure en bois sert de plateau en même temps que de mise à distance pour quelques objets, qui évoquent les vacances à la mer. Les supports de documents 2D sont réalisés en bois peint en blanc, pour renforcer l'aspect balnéaire de l'ensemble.
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