Raphaël Lerays

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Raphaël Lerays
46 rue Chanoine Larose
44100 Nantes (France)


JULES VERNE, GRAND ÉCRAN
EXPOSITION TEMPORAIRE AU LIEU UNIQUE (NANTES)

En collaboration avec Hélène Charron



I• L’appel des images

Immédiatement, le visiteur remarque la table à cartes, imposante, dont la forme rappelle celle d’une grande boussole, ou d’une table d’orientation. Cet étrange meuble est recouvert d’une vaste cartographie, qui semble programmer le voyage auquel convie l’exposition. C’est aussi une sorte de table des matières, qui vient comme un avant-propos à la visite elle-même.

En arrière-plan de la table, un grand visuel achève de camper l’ambiance. On peut penser à la passerelle ou à la timonerie d’un navire : Le lieu de la préparation au voyage.

Toutes les vitrines de l’exposition sont réalisées d’après deux modules, qui sont répétés puis juxtaposés. De cette manière, la préfabrication de ces modules sera facilitée.

Le mouvement de balancier / La première salle de projection

Après avoir fait le tour de la table des cartes, le public s’avance plus avant dans la première salle de l’exposition.

La perspective assez dégagée dévoile l’ensemble de la pièce, flanquée d’une part d’un long mur courbe, et de l’autre d’une série de vitrines et d’un grand écran sur lequel sont projetés, en boucle, des extraits de films. En plus du mouvement des images cinématographiques, une autre oscillation, plus ample, et plus lente aussi, fait chavirer l’horizon. Il n’est peut-être pas perceptible immédiatement, à cause de sa douceur, mais ce balancement rappelle celui du tangage d’un navire sur l’océan, ou le défilement de l’horizon par les fenêtres d’un train...

L’impression de déstabilisation est ténue, elle ne crée pas d’inconfort mais à cause d’elle l’endroit dans lequel on se trouve n’est pas ressenti comme statique. À l’instar de bien des héros de Jules Verne, la salle d’exposition est elle-même en voyage ; Le Lieu Unique, métaphoriquement, pourrait être perçu alors comme un navire amarré le long d’un quai, attendant un prochain départ. La forme même des deux salles d’exposition, en légère courbe, est ici mise à contribution, car elles semblent s’arquer pour amorcer un virage. On progresse dans une exposition “en mouvement”.

Tous les effets lumineux se situent plutôt en hauteur de la salle et ne polluent pas l’éclairage des œuvres.

Avant d’accéder à la première salle de projection, on peut s’attarder sur quelques vues stéréoscopiques, accrochées contre le mur courbe.
Les extraits diffusés sur le grand écran sont ceux détaillés pour les sections I, II et III du scénario de l’exposition. Le son est diffusé par des hauts-parleurs très directionnels, placés à la verticale des rangées de petits fauteuils rappelant ceux d’une salle obscure.

Salle de projection

L’écran est fixé sur une cloison légèrement courbe, derrière laquelle passe le couloir de sortie de l’exposition. Les sièges sont dessinés très simplement, leur aspect rappelle des fauteuils de cinéma ordinaires, un peu stylisés.

Stéréoscopie
 
Les boîtiers dans lesquels sont enfermés les vues stéréoscopiques sont réalisés en bois, et peints en blanc comme les murs qui les supportent. Un système de marchepied permet à des personnes de tailles différentes de bien accéder à ces documents.

Panneaux d’affichage

Au verso des blocs de vitrines, des cimaises sont plaquées, servant de supports aux affichages des documents qui ne sont pas présentables en vitrines.?


II• Les féeries et leur adaptation
III• Michel Strogoff

Situées dans l’angle de la première salle, ces deux sections sont adjacentes. Les vitrines sont de facture identique à celle de la section I.

De par le positionnement des vidéoprojecteurs et des effets lumineux, ces sections sont les plus exposées au “balancement lumineux” qui incline la salle 1. Arrivé au plus vif de ce balancement, le visiteur s’en échappe par la porte qui sépare les deux salles.

IV• Le tour du monde en 80 jours

En entrant dans la seconde salle, le mouvement lumineux diffère mais il imprègne encore puissamment les lieux : Pas de balancement cette fois-ci, mais une sorte de vague éclairante qui parcours le volume de la salle. Comme le balayage du faisceau d’un phare, ou la lumière des candélabres à travers les vitres d’un véhicule qui roule de nuit... L’image suggérée n’est pas suffisamment précise pour être univoque, chacun y associera probablement un souvenir différent — l’impression générale, pourtant, est là aussi d’arpenter un lieu traversé de mouvements, de trajectoires, de flux... Le mouvement continue d’accompagner le visiteur.

Conclusion de la visite

En fin de parcours, le visiteur rebrousse chemin, retournant vers la salle 1. Mais, passant la porte centrale, il est invité à emprunter une chicane sur sa gauche, qui le mène jusque dans un étroit couloir, qui longe un mur et se glisse derrière l’écran de la première salle de projection.

Sur toute la longueur de ce mur, une galerie de portraits des personnages qui peuplent les œuvres de Jules Verne mises en avant dans l’exposition est accrochée. Ces portraits sont tirés des gravures des éditions Hetzel, puis détourés pour que l’ensemble ait un aspect graphique cohérent.
Il pourrait y avoir ainsi autant de Michel Strogoff que d’acteurs l’ayant interprété.