|
2020
LA FABRIQUE DES FUTURS
BENJAMIN PERET
2019
DE L'AMOUR
POM POM POMMES
MAISON DE L'ERDRE
AFFAIRE MOUSSORGSKI
MACHAHO
2018
EN REMONTANT LA VILAINE
AU FIL DES ARAIGNEES
HERBIERS 44
NECROPOLE DE VANNES
DEPASSER, SE DEPASSER
REINE DES POISSONS
VIKINGS A NAMSBORG
2017
CENDRES DE NOS REVES
LANDES DE BRETAGNE
STRIP TRIPS
2016
PLUMES DE DINOSAURES #2
TOUS DE SORTIE
TRES CHERE AFRIQUE
2015
JULES VERNE GRAND ÉCRAN
VOEUX DELCOURT
CAMILLE
S.E.N.S.
PLUMES DE DINOSAURES
BLEU VIOLON
LABOTANIQUE
BD SONORE
2014
LIVRE GRAVITAIRE
BESTIAIRE IMAGINAIRE
PERRIERES FILM
2013
TOUT BIEN REFLECHI
LA BOURSE OU LA VIE
PLAISIRS DE L'EAU
2012
MOULIN DU RITOIR - GFX
MOULIN DU RITOIR - SCENO
MOULIN VILLEVEQUE #2
MOULIN VILLEVEQUE #1
A CHEVAL SUR LA LUNE
ATELIER THEATRE
L'HOMME QUI AVAIT PERDU...
QUELQUES DESSINS ANIMES...
2011
CHATEAU D'OUDON - DESSINS
CHATEAU D'OUDON - SCENO
RUE CHANOINE LAROSE
HERBIERS TRESORS VIVANTS
LOIRE SUBAQUATIQUE
AU PIED DU MUR
2010
JACQUES DEMY
64 LIVRES D'ARTISTES
3 MIN 14 SEC 16 IMG
ARLEQUIN
2009
EN ROUTE MAUVAISE TROUPE
LE VELO D'ADELE
AGENDA 21 (CHAPELLE/ERDRE)
2008
PAUL EMILE PAJOT
KEKÇA POESIE
COMICS WORLD EXPO
2007
REPLI
TERRE DE SCHISTE
2006
2005
2004
2003
PERRIERES > APD
PIERROT>
PERRIERES > APS
2002
COMEDIE ENFANTINE
TRAIN FANTOME
2001
CALDERON
LULU
SO WHAT
CHAUMONT 2
SOURCE
2000
CHAUMONT 1
1999
C42
*
*
ADRESSES CONNEXES
*
*
|
|
HERBIERS, TRÉSORS VIVANTS
Exposition itinérante
(en collaboration avec Fichtre SARL et Opixido)
Conseil Général des Landes (40)
—
De prime abord, on se trouve face à un enchevêtrement de petits
chapelets de panneaux de bois, qui zigzaguent et tracent des méandres
insolites.
A y regarder de plus près, le visiteur s'aperçoit que ces
cloisonnements ont, tous, été dépliés à partir de petits modules
roulants, sortes de "dévidoirs" à panneaux de bois dont on a extirpé
tout ou partie du contenu, en fonction de la surface d'exposition
disponible.
Ce mobilier à géométrie variable met en tension de nombreux aspects du thème de l'exposition:
• Le nomadisme de la manifestation, sans cesse "en partance" vers
d'autres destinations en même temps que le caractère "statique" de
l'archivage des patrimoines botaniques et bibliographiques,
• un design comportant des éléments contemporains, référence aux outils
que l'herboriste transporte avec lui et dont les qualités sont surtout
fonctionnelles (presses, cadres, boîtes, armoires de classement...) en
même temps qu'une mise en oeuvre "classique" du bois.
La structure évoque celle de grands livres dépliés (les albums
d'herbiers), tandis que l'assemblage et l'accastillage léger font
référence aux presses utilisées par les botanistes, et aux mobiliers
transportables d'antan (tables de pique-nique, vaisseliers) que l'on
emportait avec soi lors des promenades en nature.
C'est bien en présence d'une forme hybride, composite, que le visiteur
se trouve. Les dévidoirs sont tous montés sur roues, il semble donc que
l'exposition soit, potentiellement, constamment en instance de départ
pour une prochaine expédition. Les herbiers nous paraissent en effet,
pour la plupart, l'oeuvre d'arpenteurs, de voyageurs, d'explorateurs
qui sillonnent encore de nos jours les continents pour en inventorier
le vivant.
Quelle que soit la surface du lieu d'accueil, la totalité du matériel
d'exposition est chaque fois débarquée. Les "diables dévidoirs" qui ne
sont pas dépliés (lors d'un déploiement partiel du dispositif) sont
exposés quand même : si par exemple il en reste deux, ils peuvent être
disposés de part et d'autre de l'accès à l'exposition, pour en marquer
l'entrée. En suggérant au visiteur que tout ne lui est pas dévoilé, on
laisse une part de mystère au thème des herbiers. Comme, dans un musée
d'histoire naturelle, on pressent la richesse que recèlent les tiroirs
et placards qui tapissent les murs, sans y avoir accès...
La ou les essences de bois sont choisies pour la beauté de leur
veinage, qui rappelle, ça et là, le graphisme filandreux et nuancé de
certaines planches d'herbiers.
Chacun déambule librement parmi les pans de bois, pour découvrir les
planches d'herbiers qui y sont présentées. La structure en paravents,
qui de loin semblait un peu uniforme, en tout cas familière, réserve
pourtant des surprises à ceux qui s'en approchent : Les cadres ne sont
pas tous semblables ; certains, plus épais que d'autres, servent
d'étagères ou de présentoirs à des objets, ou encore font office de
petits bancs, où s'asseoir un instant. Ces niches ou alcôves sont
ménagées tantôt sur une face, tantôt sur l'autre, et le visiteur doit
parfois contourner la structure pour en achever l'exploration... Le cas
échéant, certains supports de projection des jeux multimédias
peuvent s'y loger (ordinateur, écrans plats tactiles...).
En configuration "maximale", tous les panneaux sont sortis des
dévidoirs. Le nombre de cadres de bois permet que le plan de
l'exposition comporte plusieurs "salles" de dimensions et proportions
variées (alcôves, corridors, mini-hémicycles, etc.). Plusieurs usages
du dispositif seront donc possibles, en fonction des publics
(individuels, groupes, manifestations...).
Lors du démontage de l'exposition, on replie simplement les panneaux
les uns contre les autres, chaque série de panneaux s'empilant sur un
"diable dévidoir". Chaque séquence de panneaux est prévue pour que, une
fois compacté / compressé, l'ensemble forme une sorte de boite assez
robuste pour être transportée sans risque de s'abimer, solidement
fermée.
|
|
