Raphaël Lerays

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Dessinateur
Réalisateur
magicien


Animation
Scénographie
Dessin
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Raphaël Lerays
46 rue Chanoine Larose
44100 Nantes (France)


64 LIVRES DANS LE 64

(En collaboration avec Fichtre et Julien Nédélec)



Principe du dispositif

Une vingtaine d’éléments gigognes voyagent emboîtés les uns dans les autres. Ils sont séparés lors du montage de l’exposition pour être disposés en chapelets, ou grappes, ou petits hameaux, comme on voudra.


Enveloppe générale

A chaque thème correspond un conteneur.
Les sept conteneurs sont des subdivisions d’un ensemble, ils ont le même habillage extérieur. Assemblée, la forme générale évoque un énorme fruit, ou un animal recroquevillé.

Les conteneurs ont des formes simples, avec des faces biaises. Ils sont dessinés pour offrir plusieurs niveaux de développement du dispositif, en fonction de la surface disponible sur le lieu d’accueil.


Deux tournures différentes

L’ensemble du dispositif se présente aussi comme un grand puzzle. D’emblée, on perçoit facilement le principe d’emboîtement de chaque «grappe» de modules, déployée selon le principe des poupées russes. Ensuite, on découvre que les sept blocs « conteneurs » renfermant tous les autres ont chacun leur place dans une forme qui les englobe.

En configuration entièrement déployée, tous les thèmes sont présentés: Les sept groupes de modules occupent l’espace d’exposition dans lequel le public déambule à sa guise. En même temps qu’il explore les modules, le visiteur peut aussi reconstituer mentalement l’assemblage complet du puzzle, aidé d’un diagramme affiché sur le panneau de présentation de
l’exposition.

Dans une configuration « intermédiaire » de la scénographie, tous les modules «conteneurs» sont débarqués du camion et installés dans le lieu d’accueil, mais seuls trois ou quatre d’entre eux sont développés. Les autres sont stockés sur le lieu d’exposition (l’encombrement est minimal), bien en vue du public.

De cette installation bipolaire naît une mise en tension intéressante, entre quelques modules éparpillés qui chahutent l’organisation du lieu qu’ils ont envahi et les autres, interdits de sortie, prisonniers d’une forme étrange, à la fois meuble à tiroirs secrets ou réserve d’un musée recelant des trésors
insoupçonnés...


Les éléments gigognes

Dans les conteneurs sont rangés les éléments gigognes qui, déployés, parsèment et structurent l’exposition. Pour chaque élément, le gabarit du «parent» est conservé par homothétie.
Les diminutions d’échelle successives permettent, partant d’une même volumétrie, d’obtenir des éléments de mobilier différents. Les plus grands servent de cabane ou de cachette. Ceux de taille intermédiaire tiennent lieu de fauteuil, de pupitre. Enfin, les plus petits sont utilisés comme table basse, chaise ou banc. Leur forme simple et leur robustesse laissent à chacun le loisir d’imaginer quel usage en faire.

Par exemple, un grand fauteuil-cabane (le conteneur) abrite un pupitre qui lui-même contient un petit tabouret ou un pouf.

Les postures de lecturesont donc nombreuses, chaque visiteur peut en inventer de nouvelles. Le dernier niveau de la structure gigogne présente une différence avec les autres, qui sont entièrement réalisés en bois: Pour offrir des assises plus confortables, les plus petits éléments sont garnis de mousse, et habillés d’un tissu de même teinte que l’enveloppe extérieure des autres boîtes. Quand ils sont tous assemblés, les poufs forment une sorte de grand sofa, sur lequel s’installer pour bouquiner tranquillement.


Enveloppe extérieure

Quand la forme est refermée sur elle-même, elle semble hermétiquement close. L’idée est celle d’une peau épaisse et protectrice. La tonalité d’ensemble est assez uniforme, avec pour chaque thème une nuance particulière.


La disposition des livres

Les livres sont «au corps à corps» avec les modules en bois. Ils ne sont pas disposés sur des présentoirs rapportés, mais s’adaptent de plusieurs façonsaux volumes qui les supportent. Ainsi, les blocs en contreplaqués sont tantôt des écrins, tantôt des pupitres, tantôt des bibliothèques etc.


Les cartels

Les cartels sont  placés derrière les ouvrages, pour ne pas surcharger visuellement tout ce jeu de construction, et que l’univers graphique dechaque auteur soit mieux mis en valeur. Ils seront sobres graphiquement,pour ne pas interférer avec les couvertures des ouvrages présentés.